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Zou ! Le blog d'isabelle Collombat
3 mars 2009

Dans la peau des arbres

Mon premier roman, Dans la peau des arbres, raconte l'histoire de Géraldine une ado, fille unique, qui ne se croit pas vraiment douée pour l'école et qui ne se sent vraiment vivre que lorsque elle va en vacances chez sa grand-mère, dans le Sud. Sauf que cet été-là, le feu ravage tout, la maison, la forêt. Submergée par l'émotion, la grand-mère qui était si forte perd pied. Pour Géraldine, un monde s'écroule. Elle rentre chez elle, dans le Nord, avec sa Grand-mère, et passe le reste de l'été à tenter de la sauver.

L'histoire racontée par mon éditeur :

On l'appelle Didi, pour Géraldine, et c'est le dernier été qu'elle passe à La Douloire chez sa grand-mère, mais elle ne le sait pas encore. Ici, au milieu des pins, Didi se sent vraiment chez elle, plus que dans le Nord où elle vit avec ses parents. L'incendie qui vient ravager la pinède va déclencher, par sa violence, une cascade de drames et de révélations. Qui donc a peint ce tableau d'une très belle jeune femme, est-ce vraiment son grand-père ? Pourquoi sa mère dit-elle n'avoir aucune mémoire ? Et quelle est cette petite voix qui l'appelle depuis toujours ? La Douloire cache bien ses secrets. Pourtant ses proches savent tant de choses sur l'histoire familiale qu'elle ignore, Zaccharie y compris, ce garçon trop parfait qui ta bouleverse...

Le livre commence ainsi :

"Les canadairs rôdent au-dessus de ma tête. Ils ronflent et grognent. Le bruit de leur carcasse essoufflée provoque une légère éraflure sur le chant des herbes sèches, écorche à peine les stridulations des cigales.

Allongée sous le pin parasol, je les observe tournoyer de l'autre côté de la colline, dans un ciel impeccable et brûlant. Le soleil flamboie, très haut et très blanc, de l'or incandescent. Je sens ses rayons insister sur mes pieds, mes genoux. J'aime quand le soleil cuit la peau. Un instant, j'ai ce drôle de sentiment que mon épiderme se décolle et s'enroule en copeaux. Etrangement, je me sens glacée dans l'atmosphère chargée d'UV. Puis, je passe la main sur mon dos, mes doigts effacent le froid pour ne retenir que la sensation de ma peau chaude. Je sens que je tiens en un seul morceau, compacte, entière, vivante. Plus je caramélise, plus j'existe, une braise."

Dans la peau des arbres a été sélectionné par

le Prix des collèges de Belfort 2007,

le prix des lycéens allemands 2008,

le Prix des lycéens autrichiens 2008,

le Prix Chronos 2008,

le Prix littéraire des collégiens de Haute-Savoie 2008,

Festilivres 2008 (Valenciennes)

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