Le dilemme brésilien : produire ou préserver ?
Au Brésil, les grands propriétaires terriens n'en finissent pas de faire pression et de tenter d'imposer leurs vues sur l'Amazonie... plus exactement leurs intérêts économiques particuliers.
Il y a un mois, au nom du développement économique, ils ont convaincu les parlementaires, très liés en général à l'agrobusiness, de voter une loi pour réformer le code forestier en vigueur depuis 1965, un texte qui fixe notamment le cadre de la politique de protectition de la biodiversité et de lutte contre le biodiversité..
Dans le cadre de cette réforme, les parlementaires brésiliens ont prévu notamment que les déforestations illégales commises avant 2008 bénéficient d'une amnistie.
La semaine dernière, la présidente du pays, Dilma Roussef a, finalement, donné son véto : elle s'est partiellement opposée à cette loi, tentant de trouver un équilibre entre la lutte contre la déforestation et le développement économique du pays qui passe, notamment, par l'agriculture.
Pour les écolos, c'est une déception : le véto n'est que partiel et, donc, insuffisant. Le Brésil continuera de jouer avec l'avenir de ses forêts.