Bande-son
Quand j'écris, je préfère le silence. Car j'ai toujours une bande-son intérieure. A chaque histoire, sa musique, ses chansons.
Pour Dans la peau des arbres, j'ai d'ailleurs mis en exergue les paroles de Barbara :
J'ai mis mon dos nu à l'écorce,
l'arbre m'a redonné des forces
tout comme au temps de mon enfance.
Et longtemps j'ai fermé les yeux.
Mon enfance, 1968
J'avais aussi dans la tête la voix du chanteur allemand Herbert Grönemeyer,
l'Ivoirien Tiken Jah Fakouly,
le son désuet et vibrant de Berthe Sylva.
Aussi Dionysos et Misia. France Gall et Miossec. Ella Fitzgerald et Etienne Daho. Lokua kanza et CharlElie. Dominique A et Macy Gray. Ute Lemper et Louise Attaque.
En écrivant Bienvenue à Goma, j'entendais la béninoise Angélique Kidjo et sa voix tonitruante, un torrent.
Il y avait aussi The Clash
Darling you gotta let me know Should I stay or should I go?
et Cat Stevens
Oh, baby, baby, it's a wild world
It's hard to get by just upon a smile
Pour Quand mon frère reviendra, c'était encore autre chose :
Des groupes comme Dépêche Mode, Prefab Sprout, Violent Femmes, Belle and Sebastian, U2 et du fado avec Bevinda reprenant les mots du poète Pessoa .